Il avait fait le buzz comme pas possible en 2014. En cause : des accords mets et cocktails ! Quatre ans après, ce genre d’accords est devenu monnaie courante dans de nombreux restaurants. Et Dersou est toujours debout, avec une formule qui n’a pas tellement changé. Il faut donc croire que l’idée du couple Taku Sekine en cuisine, et Amaury Guyot aux liquides tenait debout. Dans l’assiette, comme l’explique le chef dans un récent entretien publié sur Atabula, sa cuisine est « simple et complexe ». De la cuisine oxymorique donc.
Laquelle connaît des variations d’intensité – et d’intérêt – au fil des plats qui défilent sur la table. Mais, dans l’ensemble, l’offre séduit par une belle richesse gustative à chaque proposition. Pas de dressage tiré au cordeau, mais un melting pot de produits assemblés ; l’important, ici, c’est le goût. Les cocktails, eux, sont une totale réussite ! Frais, corsés, légers ou profonds, chacun a son identité. Et ils répondent parfaitement à la cuisine « simple et complexe » de Taku Sekine.
Éclairage discret (sombre) et volume sonore parfois très élevé, confort sommaire. Dersou, une table de genre !
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Sur le même sujet → Taku Sekine, l’homme qui dévorait les assiettes : entretien avec le chef de Dersou
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Pratique → 21 rue Saint-Nicolas, Paris 12e arr. - Ouvert du mardi au vendredi (19h30 à 22h30), le samedi (12h00 à 15h00 et de 19h30 à 22h30), le dimanche (12h00 à 15h00 pour le brunch) - www.dersouparis.com
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Photographie → © FPR
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